• le risque de voir le chiffre d’affaires stagner,

Les grands donneurs d’ordre ont largement tendance à anticiper brutalement les ralentissement économique et à effectuer des coupes budgétaires drastiques dès les premiers signes de ralentissement. Les sous-traitants se retrouvent coincés entre une  baisse du carnet de commandes et des coûts fixes très élevés. Le chiffre d’affaires baisse et il est évidemment délicat de trouver de nouveaux débouchés en temps de crise.

• des marges qui chutent,

Après avoir atteint un point bas à 31,2% en moyenne en 2018, les marges des entreprises françaises se sont progressivement reconstituées pour atteindre 35% en 2022. Il est fort à parier que celles-ci vont fortement s’affaiblir sous le double impact de la hausse des matières premières (plus généralement de la hausse des prix) et de la contraction de la demande.

• Des délais de règlement qui ne cesse de s’allonger,

Des délais de paiement longs participent à la fragilisation des entreprises. Or ils s’établissent encore à 73 jours, soit 9 jours de plus que la moyenne mondiale, les délais de paiement peuvent atteindre jusqu’à 93 jours dans le secteur des technologies. Évidemment lorsque les délais de paiement s’allongent, non seulement les risques d’impayés augmentent mécaniquement, mais la part de la la trésorerie consacrée à l’investissement diminue.